« Et sinon, tu es TOUJOURS célibataire ? », « T’en es où niveau amour ? », « à quand le mariage ? »… Toi aussi tu les entends ces phrases lors d’un rassemblement familial (ou d’autres occasions) ? Et souvent, c’est pas comme si tu avais déjà dit que tu aspirais au mariage ou même que tu étais célibataire. Cette situation conjugale est presque devenue une maladie, un fléau dont on cherche à se débarrasser. À force de nous faire croire « qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », on pense que le bonheur ne se trouve que dans le mariage. Mais montrez-nous aussi l’orage qui peut se cacher dedans non ? On entend presque partout parler de mariage. Le fait qu’une personne puisse mener un train de vie respectable et épanouissant sans partenaire conjugal est peu considéré.
Selon la personne que nous avons en face de nous, les questions sur les relations conjugales peuvent être, plus ou moins, considérées comme étant intimes et très personnelles. Mais si l’envie de savoir est à ce point importante, et si on commençait par le début ? Par exemple, un « tu accordes quelle place à l’amour conjugal dans ta vie ? » (parce que ce n’est pas toujours une évidence. Il y’en a qui ne sont pas forcément attirés par ce type de vie. D’autres à qui ce n’est pas une priorité dans leur vie…). C’est parfois très intrusif d’entrer in medias res (oui, je sais. Mdr. Je n’ai pas trouvé mieux comme expression) dans la vie des gens. On ne peut pas prétendre deviner la vie de quelqu’un sous-prétexte que c’est la norme. Et s’il avait sa propre norme ?
Ces questions, de prime abord sont inoffensives. On les a peut-être nous-mêmes déjà posées ou on les pose encore, par exemple, à un crush, un(e) ami(e), un frère, une soeur, etc. Aucun souci. Ce que je voulais souligner ici c’est le message qu’elles cachent et l’impact qu’elles ont lorsqu’elles sont posées dans certain contexte et d’une certaine fréquence. Pour certains, c’est devenu une honte de ne pas avoir de partenaire conjugal. Ancrer dans nos têtes qu’on doit, à un moment de notre vie, être en couple a fini par créer un mal-être chez quelques-uns. Et ces questions-là ne sont pas destinées à un genre en particulier. Non. Elles sont posées autant aux femmes qu’aux hommes MAIS aux hommes quand même un peu plus tard (généralement). Ah ! Vous savez, nous les femmes, notre horloge biologique est apparemment une raison pour poser ces questions très très très très tôt et de façon très très très… envahissante. Oui, parce qu’on considère également que couple et mariage souvent sont synonymes d’enfants, vie de famille. Je parlerai de ce phénomène dans un autre article. Une jeune femme qui est dans la vingtaine et qui n’a pas de vie conjugale est très bizarre, selon les normes de X et Y. Le plus drôle (ou pas, finalement) c’est qu’à partir de sa situation conjugale, les gens ont pitié d’elle. Oui, oui, PITIE D’ELLE. Certains s’inquiètent et d’autres lui inventent une vie (« c’est une pute », etc.). Un jeune homme, quant à lui… allez, quand il est dans la trentaine (plus ou moins) commence à faire face à ces remarques. Mais gentiment parce que « un homme n’a pas d’horloge biologique » mais aussi « ah c’est un homme ! Faut bien qu’il s’amuse ! ».
Enfin, bref. Tout ça pour dire que cette pression sociale et familiale existe, certes, mais en vrai chacun son rythme mais surtout, chacun sa façon. Il n’y a pas de norme universelle, même si on essaye de nous le faire croire. Il y a TA norme. Des fois, on finit par succomber à cette pression et on se dit « ah oui, c’est vrai que JE SUIS EN RETARD », comme s’il y avait une quelconque compétition. On se précipite alors pour se mettre en couple. Des fois, ça marche. Des fois, ça casse. Et quand ça casse, les personnes qui nous mettaient la pression, souvent, se cassent. Il n’y a pas de retard si tu es en accord avec toi-même. Si, vraiment tu considères que t’es en retard, soit fais comme ma soeur qui ne se précipite pas parce que dans tous les cas, elle sera en retard, soit, crée ta propre compét’ et vas-y à ton rythme. C’est dur mais c’est faisable.
Ça concerne généralement les femmes, oui. Mais selon les familles, des jeunes hommes aussi subissent la pression familiale sur ce sujet, surtout ceux qui approche la trentaine. T’en a carrément à qui on arrange une relation en présentant au gars une fille (qui des fois accepte et des fois n’a pas le choix).
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Oui, complètement. Comme je le dis dans l’article, cette situation ne concerne pas un genre en particulier mais bien les 2.
Et oui, selon la personne, ça passe plus ou moins.
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C’est absolument ça surtout dans notre communauté, si tu n’es pas casé avant tes 25 ans il y a probablement un problème. Dès fois les proches peuvent même penser que la personne a une autre orientation sexuelle que « l’ordinaire ». J’espère que notre génération pourra faire abstraction de toute cette pression mal placée au final car la seule personne qui conduit notre vie c’est nous même.
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La pression devient pesante… envoyons-leur cet article haha 😉
Je pense qu’on est déjà pas mal à vouloir se détacher de cette case « tu dois te marier (avant tel âge) et fonder une famille » 💪🏽les gaaaars on a d’autres projets 😂
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